Lunatique

Le soleil tapait sur mes épaules blanches et me réchauffait. J’étais allongée dans l’herbe, à plat ventre avec mes bras croisés en dessous de ma tête. Devant moi trônait un jeune arbre encore vert dont les feuilles tombaient dans mes longs cheveux châtains clairs. Je fermai les yeux et profitai du silence que m’offrait la nature. Je venais d’emménager avec ma famille à Denver dans le Colorado où mes parents avaient acheté une grande villa avec piscine dans l’un des quartiers chics. Ils m’avaient inscrite dans le lycée privé Kantor, l’un des plus réputés de la région.
« _ Amber ! Criait une voix féminine familière. Dépêche-toi, on risque d’être en retard à ta cérémonie d’entrée ! Il vaudrait bien arriver à l’heure si tu veux faire bonne impression à tes futurs amis lycéens ! »
Et voilà que ma mère commençait à me rappeler la cause de mon isolement, comme si je n’étais pas assez stressée ! Je me levai lentement et me dirigeai vers la porte-fenêtre qui menait de mon jardin à la maison. J’étais à présent dans une grande pièce qui servait de salon. Les murs étaient blancs tout comme le sol qui était en carrelage. Des cartons trainaient par ci et par là mais il y avait déjà des tableaux accrochés au mur dont l’un représentant une fenêtre ouverte avec des rideaux blancs accrochés qui se mouvaient avec le vent. A travers cette fenêtre, on apercevait une nuit de pleine lune dont cette lune éclairait le ciel tel un réverbère ayant une ampoule rouge. Il y avait aussi deux grands canapés en cuir foncé qui étaient positionnés face à face et une table basse en verre était entre les deux. J’attrapai mon sac gris qui était appuyé contre l’un des cartons et le mis sur mon dos. Je sortis de la pièce pour passer dans un immense hall avec un lustre doré au plafond puis sortis par la porte d’entrée. Mes parents m’attendaient dans la voiture pour m’accompagner au lycée. Mon père, Carter Knight était au volant, avec ces ray ban sur le nez. Je lui ressemblais un peu, avec mes yeux bleus clairs, mon nez légèrement en trompette et mes lèvres assez fines. Il avait les cheveux bruns bien coiffés avec un peu de gel et était habillé avec une chemise décontractée et jean. Ma mère, Sylvia Knight, était d’une beauté incontestable. Elle avait des cheveux châtains clairs attachés en un chignon et un sourire doux et affectueux dont j’avais hérité ces deux choses. Elle portait une robe noire qui mettait son corps si fin en valeur et des escarpins de la même couleur que celle-ci. On aurait dit une actrice avec sa démarche gracieuse et sa belle voix. Les personnes qui nous croisaient et nous connaissaient la regardaient souvent et disaient que je serais encore plus belle qu’elle quand je serais plus âgée. Ce dont je prenais pour un compliment. J’avais les parents les plus doux et beaux du monde et je ne voulais en aucun cas les échanger contre autre chose même si des fois, ils me tapaient sur les nerfs.
« _ Ma chérie, demanda ma mère. Tu n’as rien oublié ?
_ Non maman, répondis-je. J’ai tout ce qu’il faut.
_ Ca va aller tu penses ? S’inquiéta-t-elle.
_ Oh oui, mentis-je. Ce n’est qu’une petite cérémonie d’entrée, je stresse un peu mais c’est tout.
En réalité mon cœur battait aussi fort que des roulements de tambour et j’avais une boule au ventre tellement je paniquais pour la cérémonie.
_ Tu es sûre ? Me questionna-t-elle en remarquant ma panique. Tu n’as pas l’air bien… Tu sais, ça va bien se passer, beaucoup de personnes de ton âge sont dans ton cas. Et puis ne t’inquiète pas, on ne va pas être en retard non plus. »
Je ne répondis pas et essayai de me changer les idées en regardant par la fenêtre. Denver était une très jolie ville avec ses magasins, sa verdure, sa température… J’avais beau être à peine arrivée, elle me plaisait déjà. Nous arrivâmes bientôt vers mon nouveau lycée et mon père commença à se garer à une rue du lycée. Je sortis de la Ford et partis avec mes parents dans la direction de mon nouvel établissement. Nous étions à présent devant un bâtiment imposant et moderne. Une foule de personnes y entraient et nous fûmes la même chose. Je marchais en chancelant, tellement stressée que je me cognai dans une fille aux longs cheveux noirs. Je m’empressai de faire mes excuses à celle-ci quand elle était en train de se frotter le bras, là où je l’avais cognée, les yeux rivés sur celui-ci. Elle releva sa tête et me dévisagea. Elle me regardait avec un regard surpris, comme si je ne devais pas être au bon endroit, ce qu’elle me fit comprendre…
« _ Que fais-tu ici ? M’hurlait-elle d’un ton colérique. Tu ne sais pas que Kantô est un lycée spécial ! »
Elle ne m’avait même pas laissée une seconde pour répondre qu’elle était déjà partie en grandes enjambées. Ce n’est qu’à ce moment là que je remarquai que toutes les personnes qui m’entouraient me dévisager avec insistance, et pas seulement moi, mes parents compris. Mes joues devenaient alors écarlates, comme à chaque fois que l’on me regardait fixement et je regardai alors mes parents. Ma mère paraissait aussi troublée par ces manières et me rassura alors en me prenant la main et en la serrant fort. Mon père lui, essayait de continuer à marcher avec dignité mais une lueur dans ses yeux montrer un peu d’inquiétude. Je ne comprenais pas ce qui m’arriver et essaya d’effacer tout ces regards impolis de ma vue. Fort heureusement, nous étions enfin arrivés dans la salle de cérémonie et nous prîmes place sur les sièges encore disponibles. J’étais assise entre ma mère et un blondinet de mon âge. Il me remarqua et commença lui aussi à me regarder avec indifférence, ce que je n’appréciais pas du tout. Je le regardai aussi et il détourna ses yeux de moi. Peut-être allait-il aussi dire une chose offensante, comme la fille aux cheveux noirs ?« _ Pourquoi me regardes-tu comme ça ? Demandais-je au garçon en espérant qu’il me réponde. Ce n’est pas très poli."
Il me regarda dans les yeux et je remarquai que ceux-ci étaient d’un bleu aussi clair que le ciel. Je sentis mes joues s’empourprer à la vue de ce regard et essaya de le cacher.
"_ Et bien… Tu vois dans ce lycée il se passe des choses assez étranges… répondit le lycéen. Et disons que c’est choses n’arrivent qu’à des personnes spéciales…
_ Comme moi, c’est ça ?
_ Oui… enfin non mais ce que je veux dire, c’est que tu n’es pas une personne spéciale, ce sont tous les élèves et leurs familles qui sont spéciaux, tous sauf toi.
_ Pourquoi je ne serai pas spéciale ?
_ Bah, tu le comprendras bien assez vite…"
Je ne comprenais pas très bien. Eux, les autres élèves sont spéciaux ? Ils avaient tous l’air normal, humains, en quoi différaient-ils avec moi ? Et pourquoi je n’étais pas au courant que ce lycée était pour personnes « spéciales » comme il disait."_ Au fait, je m’appelle Aaron Walker et désolé de la mauvaise impression que j’ai du te faire, je ne recommencerai plus à te regarder comme ça et ne t’inquiète pas, les gens le font mais ils finiront par s’habituer à toi, c’est juste une question de temps.
_ Je m’appelle Amber Knight. Mais j’ai une question, pourquoi vous êtes spéciaux ?
_ Je ne suis pas un humain.
_ Tu es un extraterrestre, alors ?
_ Non, disons que je suis un être à l’apparence humaine qui prend les humains pour des gâteaux.
_ Ca veut dire que pour toi, je suis un gâteau ? »
Le proviseur venait de monter et commençai à attirer l’attention des invités en tapant sur son micro, ce qui faisait un énorme bruit et m’avait donc empêché d’obtenir ma réponse. En voyant que tout le monde le regardait, le proviseur commença à parler du lycée, de sa création, de son niveau, de son histoire alors que je ne pensais qu’aux paroles d’Aaron.
C’est idiot, pensais-je, pourquoi serais-je un gâteau ? Et lui, qui est-il ? Un grand gourmand de gâteau doublé d’un mauvais farceur ou plutôt un extraterrestre venu manger tous les êtres vivants de la planète, ce qui est impossible ?
J’avais du mal à me voir en gâteau, et encore moins me faire manger ! J’écoutais alors le proviseur mais m’endormis une demi heure après. Une main me secoua légèrement et, encore à moitié endormie, je pensais que c’était ma mère qui me réveillait le matin pour me prévenir que j’étais en retard pour le lycée et qu’il fallait que je me lève mais j’eus la surprise de voir que c’était un garçon au yeux azur et aux cheveux de blé qui me secouait.
« _ Bien dormi, Belle au bois dormant ? demanda t-il en souriant, avec une pointe de moquerie. Je te réveille parce qu’on ne va pas tarder à partir vers nos dortoirs respectifs. Le tien c’est le dortoir de la lune, pavillon 53.
_ Heu… merci, je vais bien, répondis-je en bafouillant. C’est sympa de ta part. Tu es de quel dortoir ?
_ De rien, tu peux me considérer comme un ami maintenant. Je suis au dortoir de l’étoile, pavillon 149. Tu as remarqué les noms des dortoirs, ce sont les choses que l’on peut voir seulement la nuit et rarement le jour.
_ Oui, j’ai vu. Ce sont de jolis noms même si je ne comprends pas quel rapport ça à avec un lycée.
_ C’est parce que nous avons cours la nuit, tu ne savais pas ?
_ Non, mes parents m’ont juste dit que c’était le meilleur lycée du coin et que son proviseur, Monsieur Hawkins, était un homme sérieux, qui voulait que ses élèves fassent de grandes choses.
_ Certes, c’est vrai. Mais le proviseur n’est plus Monsieur Hawkins, il a été remplacé par Monsieur Young qui lui, l’a changé pour accueillir les créatures de la nuit.
_ Je n’étais pas au courant ! Et qu’est-ce que tu entends par créature de la nuit ? Qui es-tu vraiment ?
_ Tu as entendu ? Le proviseur vient d’appeler les filles à se rendre à leur dortoir. A plus tard, on s’attend au réfectoire ! »[i]Ma mère me prit le bras alors que je voulais dire à Aaron qu’il ne m’avait pas répondu encore une fois. J’étais déçue de ne pas savoir ce secret, car s’il ne s’agissait pas d’un secret, il me l’aurait déjà dit, qui il était. Mais non, je devais rester son amie qui ne sait pas qui est son ami. Idiot, n’est-ce pas ? Ma mère, suivie de moi puis de mon père, m’emmenèrent suivre les autres filles qui commençaient à sortir de la pièce pour se rendre à leur pavillon. Elle s’arrêta à côté de la porte et me serra dans ses bras, en me chuchotant : « Tu me diras tout au téléphone. Je t’aime. ». Elle avait les larmes aux yeux et je voyais qu’elle était triste de me voir partir. Mon père m’enlaça aussi et m’embrassa sur le front, en signe d’au revoir. Je m’écartai doucement de lui et partis vers ma nouvelle « maison ». Je sentais mon cœur se briser en mille morceaux rien qu’en pensant que je ne reverrais mes parents que pendant les vacances et même s’il y a le téléphone, l’idée de ne plus pouvoir leur dire tous les matins bonjour en face me mettait de plus en plus triste. Je marchai alors vers un bâtiment blanc de l’époque classique avec des tours et des balcons comme dans les châteaux dans les contes qui relataient souvent des princesses et leur prince charmant. Je passai sur un pont de pierres blanches et entrai dans le jardin du dortoir par une grande porte de bois, digne des plus grands châteaux forts.
Les arbres étaient verts et bien feuillus, l’herbe tondue comme sur un terrain de golf, un petit bassin avec des carpes koï vers l’une des extrémités du jardin et des bancs blancs en fer forgé étaient disposés le long du chemin à travers le parc. J’entrai dans une autre grande porte, celle-ci cette fois-ci faite de pierres blanches et solides et je découvris un immense hall avec carrelage de marbre lustré, tapisserie avec dorures, lustre de Cristal et escaliers de marbre assortis au sol. Je n’en revenais pas ce que je voyais, tout était riche, bien organisé et moi, j’avais l’impression d’être complètement à l’opposé du lieu.
Une femme habillée en servante, ou je ne sais quoi, nous appela et nous indiqua nos chambres et nous averti qu’il y avait une réception, une sorte de bal de bienvenue demain matin. Génial, moi qui en est fan… En passant, elle nous donna nos clefs de chambre et nous pria de bien faire attention à ne pas les perdre. Elle nous donna aussi tout ce que nous devions savoir dans le dortoir. La mienne se situait au dernier et quatrième étage au bout d’un couloir toujours n°53. Je montai les escaliers qui étaient nombreux mais assez faciles à monter. Quand je fus au quatrième étage, je découvris deux couloirs, l’un à ma gauche et l’autre à ma droite. D’instinct, j’empruntai celui de droite et continuai jusqu’au fond. A ma grande joie, je fus heureuse de constater que mon instinct avait eu raison et commençai à mettre la clef dans la serrure. J’ouvris la porte et je vis une magnifique pièce circulaire qui ressemblait à un petit salon. Il y avait un lustre doré comme dans ma nouvelle maison, des canapés en cuir marrons-roux, une table en bois d’acajou et des plantes et des fleurs pour parfaire le décor. Il y avait deux portes, toutes deux en chêne dont l’une menait à une chambre et l’autre à une salle de bain. Dans cette dernière, il y avait le strict nécessaire, une baignoire douche, des toilettes et un lavabo avec miroir et lumières. Dans la chambre, il y avait un lit, deux tables de chevet avec lampes, bureau, chaise et une commode, le tout du même bois que la porte.
Je commençai alors à ranger mes affaires dans les emplacements pour cet effet quand soudain quelqu’un toqua à la fenêtre.

Je regardai qui avait frappé et vis un superbe jeune homme souriant aux yeux azur et aux cheveux de blés.
J'ouvris la fenêtre pour le laisser entrer et il alla s'asseoir sur le canapé en cuir.[/i]
"Tu viens à la réception de ce matin ? dit-il sereinement.
_ Hum... je ne sais pas trop, ce n’est pas tellement mon genre d'aller à des fêtes où je ne connais personne et surtout pour un bal ! Au fait, tu ne m'as pas toujours dit qui tu es vraiment, tu n'arrêtes pas de changer de sujet ou tu ne réponds pas, en faisant semblant de ne rien avoir entendu et d'écouter sagement une autre personne !
_ Oh c'est vrai, tu es humaine, je ne t'ai pas averti. Bon, promets-moi de rester avec moi quand tu n'es pas dans ta chambre ou au moins une personne de confiance.
_ Hein? Je devrais craindre quelque chose ici? On dirait que je suis une pauvre chose qui ne demande qu'à être protégée !
_ Tu n'as pas tort. Ceci dit, si tu respectes bien le marché, tu devras être avec moi au bal. Mais ne toute façon tu seras obligée d'obéir ou sinon je ne te dirai rien sur moi et les autres élèves,
_ Bon, marché conclu, mais je crois bien que c’est la plus grosse bêtise de ma vie. Au fait, est-ce que tu as le droit d’aller aux vitres des filles, comme ça ? C'est un peu étrange ta manière te venir me voir, je trouve,
_ Si on suit le règlement, non mais si je suis mon envie et mon cœur, oui.
_ T’es qu’un sale dragueur doublé d’un pervers.
_ Oui, c'est possible… Mais je suis bien plus que ça, mais tu le sauras plus tard. »
Il quitta le canapé et se rapprocha de la fenêtre. Il me lança un petit signe d’au revoir et sauta par-dessus celle-ci. Je me précipitai vers la fenêtre pour vérifier que ce n’était pas un éventuel suicide et vis la chose la plus surprenante de toute ma vie. Aaron sautait de toit en toit en faisant des bonds d’au moins 10 mètres et retombait toujours sur ses pieds, avec élégance.
Je crois que je vais être la plus nulle en sport et il y a bien des choses que j'ignore sur cette école...

La suiiiiiiite!!! C'est vraiment trop genialement superbe! Bravo, 10/10.
Celle-ci ne l'abandonne pas, et continue la jusqu'au bout!!!
Tu as tous mes encouragements.

Ba voui t'inquiète! Surtout que moi aussi j'ai trop envie de savoir la suite même si c'est moi qui l'ai fait x)
Merci aussi c'est sympa
Là j'ai mis un peu de suspense à la fin du chapitre dire de casser un peu la description de tout les trucs parce que j'ai fait que ça s't'aprem, c'est soulant de tout décrire à la fin T_T
Fin je suis happy de tout ça alors ça va (L)
Merkii encore et demain je commence le chapitre 2, je sais pas quand je vais le terminer par contre ce chapitre, ptetre vers dimanche ou plus vu qu'on bosse jeudi et vendredi.
//Oublie qu'on mange au resto vendredi with my mum jte dirai un truc sur msn après, c'est trop drôle! (perso)\\
Bisous tout le monde!

Waaaaaaah! Encore une histoire! Mais tu vas plus savoir où mettre la tête maintenant, ça te fait la quatrième non terminée o_O
Enfin, je suis totalement d'accord avec Ju-juliette, continue là et abandonne pas cette fois-ci car on ne sait toujours pas la suite des trois autres! (à non deux car l'autre t'as rajouté des chapitres mais c'est quand meme non terminé!!).
Bon courage et grouille toi de continuer, on veut tout savoir!!

Je viens de modifier le premier message en reconvertissant le début du chapitre 2 dans le 1 donc tout est dans le premier message. N'hésitez pas à le relire car j'ai fait des petites modifications dans l'histoire et j'ai corriger le peu de fautes qu'il y avait. J'ai encore gardé ma phrase préférée "Pour toi, je suis un gâteau?"
Elle était trop belle pour la supprimer. (j'imagine Amber en petit cupcake tout mignon)


(Waaaaaah =p)

Eeeen!!!! Shoooutéeiiiy" mais comment c'est beau <3
C'est magnifique, presque aussi beau que notre belle amitié. Je t'adore, tu ES une artiste complètement. Publie-le et fais-en un Best-seller je suis sûre que tu seras milliardaire!! Mais tu me donneras un peu de tes sous j'ai participé xDeeiiy" Brefons, Jt'aiiiyme <3

June avait maintenant affaire avec un tas d'émeutes et de manifestations contre elle. Certains lui disaient, "Grouille-toi!", "C'est quand que se sera finit? On en a marre!" ou bien encore "Je prosteste!".
Alors, elle succomba à ses cris et obéit aux ordres de ces opposants. Elle leur souhaita la meilleure continuation qu'il soit, et une belle lecture.

Je crois que je vais être la plus nulle en sport et il y a bien des choses que j'ignore sur cette école...


Ma soirée, ou plutôt ma « matinée » se déroulait de manière assez inhabituelle. Une femme sonna la cloche dans mon couloir à vingt heures, ce qui signifiait qu'on devait prendre notre petit déjeuner.
Non, vous avez bien compris, les élèves de l'école prennent le petit déjeuner le soir, le déjeuner à minuit, et le souper à six heures. Ce qui m'indiquait déjà qu'Aaron avait raison, ces élèves étaient bien des noctambules. Je descendis alors les quatre étages jusqu'à arriver au réfectoire, qui se trouvait au rez-de chaussée. J'étais rangée avec la fille qui m'avait, disons, très bien accueillie... Elle me salua avec un regard, cette fois-ci de pitié ce que je trouvais assez dérangeant. Nous marchâmes côtes à côtes, silencieuse, jusqu'à ce qu'elle prit enfin la parole.
« Excuse-moi pour toute à l'heure, certes, je le pensais vraiment mais je ne voulais pas te le lançait directement, trop franchement. Je suis Kularuta Komerine, Ça se prononce comme Clarta, mais je m'en fiche si tu prononces mal, je comprendrais quand même.
_J'accepte tes excuses, mais, expliques-moi pourquoi je suis la seule humaine dans ce lycée d'élèves spéciaux, qui êtes-vous?
_Le Prince ne te l'a pas dit?
_Un Prince, ici, dans ce lycée? Qui est-ce?
_Et bien, c'est le type blond aux yeux bleus avec qui tu bavardais lors du discours du proviseur ! C'est le futur dirigeant de notre société, c'est l'arrière petit-fils du premier Patriarche ! Ça m'étonne qu'il ne te l'ai pas dit, enfin, il n'est pas très bavard normalement, il reste très discret.
_Ah, ah, ah! Lui un Prince,et tu dit qu'il n'est pas bavard ? Qu'est ce qu'il faisait à ma fenêtre tout à l'heure, alors ? Il est vraiment très bizarre, pourquoi traîner avec la fille la plus étrange du lycée?
_Peut être parce qu'il veut se servir de toi, mais je ne pense pas, c'est lui l'exemple de tout creanocte.
_Creanocte? C'est ce que vous êtes?
_Oui, ça veut dire créature de la nuit, dans une langue ancienne. En fait, nous sommes comme... Heu... Comment dire? Ah oui, des vampires !
_Des vampires ? Vous sucez le sang des humains, vivez la nuit, détestez l'ail, et les crucifix?
_Non, ça se ne sont que des simples légendes ! On mord, n'importe où, tant qu'il y a une veine, une victime dont on prend les nutriments, ce qui affaiblit beaucoup la victime si on lui en prend trop, et la fait évanouir, et parfois mourir, mais il n'y a que certains creanoctes qui mordent jusqu'à ce stade là. Mais ce n'est pas rare. On a besoin de ce sang pour que notre corps soit en bonne santé, sinon on devient comme un humain qui ne boit pas d'eau, il est déshydraté et finit par mourir, nous c'est pareil. Nous avons tous la peau pâle car elle ne produit aucune mélanine et n'a aucune résistance contre les rayons du soleil, nos yeux deviennent rouges quand on est attiré par l'odeur du sang, car il y a une sorte de pression, je ne sais plus trop quoi, en tout cas on l'apprenait en Sciences l'année dernière. C'est compliqué. Oh, et grâce au sang du donateur, on gagne de la force, du pouvoir, et encore plus si le donateur était consentant à cela.
_Oh, je comprends mieux pourquoi je devrais faire attention, je ne savais...
_N'approches plus le Prince ! Dit une voix. »
Je n'avais même pas fini ma phrase qu'une fille assez petite, environ 1m60, se trouvait devant moi, en train de me lancer un regard noir et méprisant. Elle venait de me couper la parole, et m'avait menacée alors que je ne lui avais rien fait.
« Tu as compris, reprend t-elle. Ne l'approches plus, il ne voudra pas d'une humaine comme toi, de toute façon, même pas de ton sang qui doit être pourri jusqu'au cœur ! »
Clarta m'entraîna un peu plus loin de cette fille et me souffla à l'oreille que c'était Renata, la fille d'un conseiller de la société, de la haute hiérarchie. Elle était réputée pour son autorité, son égotisme et son caractère de fille à papa.


Elle leur dit que c'était tout pour le moment et qu'elle ajouta quelques modifications au chapitre 1 car il n'était pas tout à fait fini avant.

Ba voilà la suite! Je sais que t'avais pas beaucoup de temps libre mais quand même, publier la suite 1 mois plus tard c'est vache! Pense à tes fans tout tristes parce qu'ils nont pas la suite.... Ahh.... Pauvre eux. Je les plainds.
Sinon j'aime, mais c'est OUATCH! Tiens prends la vérité dans la figure! Direct!
Faudrait être plus patiente la prochaine fois pour tout nous révéler... nous on a bien été patients pour la suite alors tu peux l'etre aussi pour tout lacher

La fille hautaine, qui nous avait suivis, nous lança en nous montrant du doigt et en secouant ses cheveux blonds :
_"Hé ! Pas de complots ! Pour qui vous prenez-vous ? On ne manque pas de respect à la famille Harmish !
_ On ne complote pas, mademoiselle. Je voulais juste avertir ma camarade, répondit calmement ma nouvelle amie.
_Bien."
Je ne comprenais pas pourquoi elle venait de se laisser faire, il me semblait qu'elle était plutôt du genre à ne pas se laisser marcher sur les pieds, et en fait, c'était le contraire. Ma tête commençait à gonfler pour exploser tel un volcan en éruption, tellement les choses se précipitaient dedans. D'abord, des gens qui me regardaient bizarrement, ensuite un "pseudo-prince" qui voulait sympatiser avec moi, je découvrais que tous les élèves étaient des créatures dont je n'avais absolument jamais entendu parler, et ensuite une fille nous faisait la leçon, et on devait se soumettre ? Je devais surement rêver, comme si tout cela pouvait exister... A moins que ce n'était qu'une blague de mauvais goût...
Il me fallait immédiatement des réponses, et je ne pouvais demander à personne, vu que j'étais surveillée par la petite bourgeoise. Soudain, deux hommes se présentèrent devant moi, me sortant de ma réflexion. Il me semblait reconnaître le proviseur, et l'homme à côté devait être son assistant.
_Mademoiselle Knight ? demanda le proviseur. Je suis le proviseur Young, pouvez-vous me suivre dans mon bureau ?
Sans que j'aie pu répondre, ils m'emmenèrent dans le bâtiment principal, là où étaient les salles de classe, l'administration et la cafétéria. Il y avait peu de bureaux dans l'administration, juste trois ou quatres, mais je fus surprise par leur grandeur. Dans chaque bureau, se trouvait une seule personne, dans si grand espace. C'était assez étrange comme organisation, mais je me disais que j'allais être habituée, vu les découvertes que je venais de faire.
Le bureau du proviseur était richement meublé, avec des bibliothèques en merisier, deux fauteuils moelleux en rouge satin devant un bureau du même matériau que la bibliothèque, lui aussi à côté d'une chaise en bois sculptée faisant penser à un trône du moyen-âge. Au sol, était posé un grand tapis rouge aux bords brodés d'or sur un parquet parfaitement bien ciré se mêlant au doré et au bois sombre de l'Ipe, un bois venant du Brésil. Il y avait dans un coin de la pièce une lampe sur pied que l'on aurait cru venir de la Renaissance, tellement cela rappelait les lampes des chambres des rois Européens.
Je m'assis sur l'un des fauteuils, et le principal se mit en face, sur son trône, alors qu'à sa droite se trouvait son assistant, ne pouvant s'asseoir. Monsieur Young me regarda d'un air sérieux, mais surtout sévère. Il entreprit alors :
"_Mademoiselle Knight, savez-vous où vous êtes ?
_Bien sûr, monsieur. Répondis-je, ne comprenant pas pourquoi il posait une question aussi simple. Nous sommes dans le lycée Kantô.
_Alors vous devez savoir tous les dangers qui y résident. dit-il, toujours aussi sérieux.
_On m'en a parlé, mais j'avoue ne pas bien comprendre... Pourquoi tout le monde...
_D'accord, coupa t-il. Savez-vous qui vous êtes ?
_Bien sûr ! Je suis Amber Knight, élève de seconde dans le lycée Kantô, née à Brooklyn et vivant à présent à Denver.
_Vous oubliez quelque chose.
_Oui, je ne dis pas tout. Le reste, ça ne sert pas à grand chose.
_Vous oubliez que vous êtes humaine, et qu'ici, il n'y a aucun humain, du moins pas dans ce lycée.
_Pourtant lorsque j'ai donné mon inscription, elle a été tout de suite acceptée ! Alors pourquoi je serai la seule humaine, suis-je un joujou ?
_C'est parce que monsieur Walker voulait que vous soyez dans ce lycée. Vous êtes peut-être son joujou, mais en tout cas, je vous ai fait venir ici pour une autre raison.
_Monsieur Walker ? Vous voulez dire, Aaron Walker ? Le soi-disant prince ?
_Exact. Mais passons, j'aimerai que vous me prévenez, à chaque fois qu'un acte nocturial se produit, devant vous, ou contre vous.
_Un acte nocturial ? Qu'est ce que c'est ?
_Une action que les humains ne peuvent pas faire, mais qu'un creanocte peut.
_Mais pourquoi ?
_Vous pouvez aller en cours, ça ne va pas tarder à sonner.
Ma tête allait vraiment entrer en éruption. Maintenant se rajoutait le principal étrange avec son goût des vieilles choses; Aaron, qui semblait me connaître avant que je ne le connaisse, et je ne suis que dans ce lycée, juste pour servir compagnie à un prince et à regarder si les autres élèves font des bêtises... Quelle étrange sensation dans mon coeur, j'avais l'impression d'avancer dans le vide, perdue et ne sachant que faire. Et une question se posait, toujours et encore, qui est Aaron ? Devais-je dire au principal qu'il avait sauté jusqu'à ma fenêtre ?

Bon voilà avec un peu de retard mais bon vu que je m'ennuyais j'ai voulu faire une suite vite-fait. Je tiens à dire aussi que le chapitre 1 est enfin terminé même s'il ne correspond pas vraiment à un vrai chapitre. Je vais le nommer... "L'accueil Mystérieux".
Merci d'avoir lu, et dîtes moi ce que vous en pensez, même si je sais que pour la plupart, c'est un peu trop rapide. Mais c'est pas grave, je suis en train de ralentir l'histoire, ce sera plus tranquille maintenant, parce que je crois que vous devez être comme Amber, vous allez vous poser beaucoup trop de questions...
Kissous !